17/08/2005 : montée au refuge
C'est une journée comme on en voit souvent en montagne (quoi qu'en disent les grincheux). Une journée où le ciel est pur, si limpide qu'on lit les intentions de ces montagnes.
En ce jour rien ne vient gâcher le plaisir que nous avons à gambader sur les jolis sentiers qui mênent à la Almageller hütte.
En ce jour rien ne vient gâcher le plaisir que nous avons à gambader sur les jolis sentiers qui mênent à la Almageller hütte.
Le soir, les nuages planent dans le ciel, la dépression annoncée est là, pourvu que ça tienne.
Il y a tant de monde dans le refuge que nous passons la soirée dehors, heureusement nous n'avons pas pris la demi pension. Cependant, par un heureux hasard ;-) il y a peu de gens dans notre chambrée (qui a dit que les Suisses n'ont pas le sens de l'hospitalité).
Nous règlons la note à 20h30 (64 CHF pour deux : chambre + petit déjeuner).
20h45 dod parce q'il faut se lever à 4h00 le lendemain.
18/08/2005 : ascension de la Weissmies par l'arête sud et descente par la voie normale.
Le gardien nous réveille à 3h30, nous avons passé une bonne nuit. Le déjeuner est à 4h00. C'est fou, avec le nombre important de courses qu'il est possible de réaliser à partir de ce refuge tout le monde va au Weissmies. Je dévore mon petit déjeuner et avale 1 litre de thé. Le temps est beau mais un peu chaud.
Nous démarrons à 4h30 en prenant tout notre temps pour ne pas devoir ouvrir la marche (il est plus facile de suivre). Malgré toutes nos précautions pour ne pas dépasser nous nous retrouvons devant vers 3000 m, finalement on est bien mieux ici que dans la foule. La reconnaissance de la veille porte ses fruits et nous sommes très vite au col alors que d'autres s'égarent sur les ancienens morraines.
De notre promontoire nous regardons une guirelande qui se meut parfois à tâtons dans la nuit sans lune si propices aux songes.
J'imagine chacun, enfermé dans son mutisme tous ses sens portés vers la course qu'il entreprend. Son premier 4000 ? Une collection ? Qu'importe, ces moments intenses de marche d'approche dans la nuit noire ont toujours le goût de l'aventure, celle de l'éveil des sens.
Peu après le col, le jour pointe amis les frontales auront chauffé. Nous avons tout de même croisé un couple avançant à tâtons sans la moindre lampe nous leur en avons prêté une.
Le départ de l'arête est balisé, c'est plus pratique évidemment mais personnellement je préfèrerait sans. Vers 3500 m nous nous arrêtons pour boire quelque gorgées et pour nous équiper en vue de la remontée du triangle neigeux dont la pente fait +- 40°. Les cordées sont beaucoup plus espacées maintenant.
Nous faisons une pose, enlevons nos crampons et profitons du paysage, le soleil nous innonde et réchauffe nos visages. Je resterais assis sur ce bloc encore des heures mais il faut repartir. La Bernina nous salue.

Petite vue sur la bas de l'arête et le col.

L'arête est plus raide maintenant mais le rocher est excellent. Nous sommes tous les deux enchantés de cette petite esclade au soleil. Nous approchons de l'antécime sans jamais forcer, les mouvements de A sont lents et pécis, nous sommes dans l'horaire même si un guide et ses deux clients nous dépasse encore bien plus à l'aise que moi (total respect, ils sont vraiment très forts ces gars là).
A est au-dessus des nuages, la plaine du Pô est couverte. Nuos sommes sur l'antécime de la Weissmies vers 3970. Le temps est superbe quoique brumeux, il est 8h45, dans une petite demi heure nous serons au sommet.
L'antécime vue de la jonction entre rocher et neige.

Le sommet, nous y sommes arrivés presque sans nous en rendre compte. Il faut dire que le temps au bau fixe nous à laissé profiter de la course.
Petit bémol concernant le panorama, finalement je ne suis pas impressionné de la vue qui nous est offerte. Les Mischabel sont aussi beau vus de l'Almageller Hütte.
Petite vue sur la bas de l'arête et le col.
L'arête est plus raide maintenant mais le rocher est excellent. Nous sommes tous les deux enchantés de cette petite esclade au soleil. Nous approchons de l'antécime sans jamais forcer, les mouvements de A sont lents et pécis, nous sommes dans l'horaire même si un guide et ses deux clients nous dépasse encore bien plus à l'aise que moi (total respect, ils sont vraiment très forts ces gars là).
Le sommet, nous y sommes arrivés presque sans nous en rendre compte. Il faut dire que le temps au bau fixe nous à laissé profiter de la course.
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