jeudi 4 avril 2013

Le grand et le petit Hohneck, un beau terrain de jeu pour vosginistes débutants, 4 avril 2013

Saulxures-sur-Moselotte, congé en famille pendant les vacances de Pâques, je suis en train de boire un petit café matinal alors que je reçois un petit SMS de la part de Rêveur 4000 (D): "Hep, suis dans les Vosges, suis en train de monter un couloir à l'Hohneck. Tu me rejoins là-bas pour une rando ?". Je ne dois pas trop hésiter là car il fait grand beau et j'ai super envie de faire une sortie dans la neige avec mon "complice".


Extrait de la carte IGN


En route vers le point de rendez-vous au col de la Schlucht, je m'arrête brièvement pour louer des raquettes de neige, une première pour ce qui me concerne. Notre point de départ se situe en-dessous du Grand Hohneck, sommet emblématique des Vosges.


Nous laisserons le sommet à l'écart cette fois-ci et rejoignons le Col de Falimont, 1300m. Même s'il fait très beau, la brume empêche tout panorama qu'on pourrait avoir sur la Forêt Noire ou les Alpes.


A notre droite, une belle vue se présente sur  les couloirs du Hohneck, où quelques heures auparavant, Rêveur 4000 (D) a remonté son premier couloir vosgien ("le Petit Dagobert"), méritant ainsi la qualification de "vosginiste".


En face du Grand Hohneck se trouve la fameuse Martinswand, le plus beau site d'escalade des Vosges.


Après une brève pause, nous nous décidons d'aller explorer le Frankenthal voisin. Du col de Falimont , nous devons descendre quelques trois cent mètres pour y arriver. Les premiers mètres sont relativement raides (35°), sûrtout en raquettes ! Le piolet est le bienvenu ici.


Nous sommes début avril et il y a un sérieux paquet de neige là.


La pente devient un peu plus douce.


Qualité de neige excellente ! En bas le Frankenthal, réserve naturelle nationale depuis 1989 et connue pour sa biodiversité et son intérêt écopaysager.



C'est quand même plus raide que ça n'a l'air.


La Martinswand et le Thanet au fond.


Une fois qu'on s'est habitué aux raquettes, il est très aisé de descendre en "sprint".


Belle vue sur le cirque du Frankenthal.


Les différents secteurs de la Martinswand: Petit Cervin, Martinswand et Strassburgerwand.


D'impressionantes corniches situées entre le Grand et le Petit Hohneck.


Au fond de la vallée du Frankenthal, la marcairie eponyme, uniquement ouverte de juin à octobre.


D'ici, le Petit Hohneck nous paraît un bel objectif.


Quoiqu'il n'est pas chaussé de raquettes, Rêveur 4000 (D) est en grande forme et fait la trace...


... même s'il se demande parfois ce qu'il fait là.


Ce n'est que vu d'une certaine distance qu'on peut vraiment apprécier la raideur des couloirs du Hohneck.


La montée est raide et nous fait traverser la forêt avant d'arriver à la ferme du Schäferthal. Derrière, le petit Hohneck.


Panneau désignant la limite de la réserve naturelle du Frankenthal.


Après, ce n'est plus très loin jusqu'au sommet très "alpin" du Petit Hohneck, 1289m.


Boh, foutez-vous de notre gueule, mais on a été fier d'être arrivé là, et en plus on s'est bien marré !


L'arête vers le Grand Hohneck.


Vue impressionante sur le Kastelberg et, en premier plan, l'arête des Spitzköpfe.


Les dimensions des Vosges centrales sont impressionnantes.


Le Petit Hohneck, un "ballon" parfaitement arrondi.


La crête entre les deux Hohneck ne présente plus aucune difficulté.


Même s'il commence à bien connaître les Vosges, Rêveur 4000 (D) reste bouche bée devant une telle beauté naturelle.


Les corniches du Hohneck...


... et les environs du Col de Falimont.


Martinswand, Trois Fours et Thanet.


Vue sur le Petit Hohneck.


Fin d'une randonnée incroyable pendant laquelle j'ai découvert la splendeur naturelle des Hautes Vosges et des possibilités locales au niveau sportif et alpiniste (vosginiste).