30.07.2009 : Ascension de la Dent du Géant
Après une année assez pauvre en escalade ou toute autre activité montagnarde, nous nous décidions à descendre à Courmayeur avec l'intention de passer une petite semaine en famille.
J'ai pu à cette occasion, et entre le randonnées familliales, intercaller deux jolies petites courses.
La Dent du Géant est l'archétype de ma préférence.
Lorsqu'on la regarde, n'est-elle pas élégante ? Ne nous vient-il pas l'envie de l'escalader ? D'aller là haut, simplement là haut chercher ce qu'on ne peut trouver en bas ? Ce que l'on appelle "the road to hell"Après une année assez pauvre en escalade ou toute autre activité montagnarde, nous nous décidions à descendre à Courmayeur avec l'intention de passer une petite semaine en famille.
J'ai pu à cette occasion, et entre le randonnées familliales, intercaller deux jolies petites courses.
La Dent du Géant est l'archétype de ma préférence.
Il est 7h15 et la première benne d'Entrèves nous conduit radicalement à la pointe Helbronner, d'une traîte nous gravissons les quelques 2000 m qui nous en sépare.
Les quelques brumes qui nous ont acceuilli se sont dissipées laissant les lueurs matinales évanescentes jouer avec les aiguilles.
Lapproche terminée sur le glacier du géant, nous montons un petit couloir encombré de blocs instables pour rejoindre la "salle à manger".
Vue imprenable sur la salle à manger, il est 9h30. Tranquillement, nous laissons le soleil chauffer ce monde froid fait de granit et de glace.
Vue perfectible (sur-expo.... c'est un appareil jettable) de l'Aiguille du Plan
Le seigneur de ces lieux peu communs : le Mont Blanc avec Maudit et Tacul
Olivier, mon guide prépare le départ des "choses sérieuses". L'ascension est équipée de cordes fixes, heureusement, je n'en menais pas large sur la première longueur. C'est certainement plus difficile qu'indiqué sur le topo, sans les cordes fixes je donnerais plus dans le V que le IV.
The Road to Hell
Les cordes fixes des dalles Burgener, encombrées par les cordées parties du refuge. Olivier met le turbo. Il grimpe le long des cordes fixes, lorsque la corde se tend je le suis. Nous doublons ainsi deux cordées empêtrées dans leurs manoeuvres de corde.
Auto-portrait sous les dalles, mon visage statufié par le froid. Un vent glacial sévit ici, je n'ose quitter mes gants de peur d'avoir une onglée (ça fait quand-même mal).
Au sortir des dalles, après une envolée magique sur des feuillets et un rocher fantastique.
Les dalles sont derrières avec les autres cordées, un peu chargées.
Dans la traversée entre les deux sommets de la Dent. la pointe Sella (4009 m) derrière Olivier.
Une jolie vue des arêtes de Rochefort.
Mon guide, Olivier derrière la Vierge du sommet frappée par la foudre.
Au même endroit, en avant-plan des arrêtes de Rochefort. Le sommet n'est-il qu'un passage de l'ascension ? Les Grandes Jorasses ne sont-elles finalement que le but que l'on se fixe lors d'une ascension de la Dent du Géant ? Autrement-dit, est-il vain de gravir les sommets, qu'y cherchons-nous ? Ou bien qui cherchons-nous ? Nous voulons toujours grimper plus haut, chercher l'engagement (relatif), quelle est notre motivation réelle ? Je ne peux pas le dire, mais la question mérite d'être posée.
Les arêtes de Rochefort, pas parcourues cette fois, j'en avais envie mais devait être en bas pour le début d'après-midi pour randonner avec ma petite famille, sinon on était dans les temps, il était peut-être midi.
Le Val d'Aoste, ma terre de prédilection, terre de soleil sans nuage, la vita e bella. Même les montagnes sont ensoleillées ici. Une terre à nul autre pareil.
Le Trident du Tacul
Elle est belle, cette canine arrogante. Elle est élégante du haut de ses 4013 m. Aujourd'hui nous ferons de l'escalade moins haut.
Le Trident tel que nous pouvons le voir durant l'approche
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