(extrait carte Swisstopo)
Voyage habituel en train à travers les Ardennes, le Luxembourg et l'Alsace. A Bern, je rencontre Severin Leven, mon compagnon allemand, avec qui j'ai fait la traversée de la Bernina en juillet . On descend à Kandersteg où on achète quelques approvisionnements. Montée connue (car faite l'année précédente) à l'Oeschinensee, 1578m. Nous passons la nuit au Berghaus am Oeschinensee.
25.09.2008: Oeschinensee - Frundschnür - Blümlisalphütte
(extrait carte Swisstopo)
Avant de monter à la Blümlisalphütte, nous décidons de faire le tour de l'Oeschinensee via le fameux Frundschnür. Le tenancier de l'auberge ne conseille pas en raison du temps peu instable mais l'envie est trop grande ! D'abord, on monte dans la direction de la Fründenhütte.
A l'altitude de 1936m, nous prenons un petit chemin à gauche en direction du Frundschnür.
Le Frundschnür est une étroite virelle qui traverse les parois au-dessus de l'Oeschinensee. A certains endroits, le chemin mal balisé est large de 20cm et traverse des endroits vertigineux à 400m au-dessus du lac.
Malgré le brouillard, l'ambiance est géniale. Heureusement, le temps reste sec.
Une fois le Frundschnür terminé, on entame la très longue montée vers le Hohtürli, 2778m, via les alpages peu accueillants d'Unter- et Oberbärgli. Le brouillard est très dense et la température baisse impitoyablement. Dommage, on est sensé passer près de la langue du glacier de la Blümlisalp mais on ne voit strictement rien. Une fois arrivé au col, le chemin vers la Blümlisalphütte, 2834m, s'avère être complètement couvert de neige. Grâce aux cairns omniprésents, on retrouve le juste chemin pour le refuge, où on est accueilli chaleureusement avec un chocolat chaud auquel on a ajouté un peu de liqueur.
Fin de l'après-midi, rencontre avec Albert Brunner. Je suis heureux d'avoir trouvé un chouette guide avec qui je pars maintenant pour la troisième année consécutive dans les montagnes (2007: Balmhorn/Tschingellochtighorn, 2006: Bergell).
26.09.2008: Blümlisalphütte - Blümlisalphorn - Blümlisalphütte - Hohtürli - Gamchi - Gspaltenhornhütte (PD)
(extrait carte Swisstopo)
Nous dégustons la bouteille de vin emmené de la vallée (!). Derrière nous, un groupe de belges du Limbourg planifie la marche de demain qui les mènera à la Gspaltenhornhütte. Nous ferons la même ballade mais comptons d'abord faire l'ascension du Blümlisalphorn !
26.09.2008: Blümlisalphütte - Blümlisalphorn - Blümlisalphütte - Hohtürli - Gamchi - Gspaltenhornhütte (PD)
(extrait carte Swisstopo)
Départ matinal de très bonne heure: on est bien dans les alpes occidentales ici !
On sent que la journée va être extra-ordinaire: il a arrête de neiger, pas un nuage au ciel...
... car on a la chance de participer à un spectacle naturel de toute beauté: on se trouve au-dessus d'une veritable mer de nuages ! Au loin, la Blümlisalphütte, et à gauche le Hohtürli et le double sommet du Kientaler Schwarzhorn, 2785m.
Les deux alpinistes suisses partis après nous, nous ont devancés entretemps. Devant eux, la très belle face nord du Blümlisalphorn, 3661m. Le sommet noir à la droite est l'Ufem Stock, 3221m.
La trace sur le glacier est très bien faite et contourne adroitement les nombreuses crevasses.
Une petite descente agréable nous mène au pied du Rothornsattel, 3178m, situé entre la Blümlisalphorn et la Blümlisalp Rothore, 3297m. Les deux Suisses sont déjà arrivé au col.
La montée semble raide mais Albert est assurant comme d'habitude.
Vue vers le sommet escarpé d'Ufem Stock, lequel sépare les deux parties du glacier du Blümlisalp.
Je suis véritablement dans mon élément ici malgré le froid intense.
Moment génial de la montée: on aperçoit le sommet parfait de l'Eiger, une des plus belles montagnes des Alpes.
Ensuite, nous faisons l'ascension du col Rothorn. La rimaye se laisse franchir sans difficultés et les pentes suivantes de 35° ne nous freinons pas. Du col, on a cette vue géniale du très beau Doldenhorn, 3638m et son Galletgrat, au-dessus des nuages. A droite, le Wildstrubel, 3243m.
Petite pause au col. Nous pouvons déjà apercevoir à l'extrème gauche mais les cinq cent mètres qui nous séparent de ce but prestigieux sont hards. Le rocher de l'arête nord-est n'est guère difficile (II) mais nécessite de porter des crampons car tout est verglacé. En plus, les strates dans le rocher sont orienté vers le bas ce qui ne facilité pas la montée. Sur la photo, on peut voir la cordée suisse traversant la pente de neige de gauche à droite pour arriver sur l'arête tout à fait à droite.
Le terrain est très délicat et traitre: Albert nous assure avec l'aide de poteaux en métal installés par les guides locaux. Avant, le Blümlisalphorn figurait parmi les montagnes les plus dangeureses de la Suisse, juste derrière le Cervin et la Jungfrau !
Tout cela n'a pas l'air de nuire à la bonne humeur de Severin.
La fin de l'arête rocheuse est en vue.
Vue vertigineuse vers le col Rothorn, derrière lequel s'élève le massif escarpé du Blümlisalp Rothorn.
Quelle ambiance ! Au premier plan, à gauche, la Wildi Frau, 3259m. A droite, le Blümlisalpsattel, 3133m, et l'arête nord-est de la Wyssi Frau. Derrière, le Schilthorn, 2970m, la Bütlasse, 3193m, et le Gspaltenhorn, 3436m, qu'on a l'intention d'escalader le lendemain ! Au fond, les Berner Voralpen avec le Schwarzhorn, 2928m, et de l'autre côté de la vallée de Grindelwald, Wetterhorn, Eiger et Mönch.
Petite casse-croute avant d'escalade l'arête de neige finale.
Doldenhorn, Wildstrubel, Tschingellochtighorn et Lohner.
Derniers encouragements...
Wildi Frau au premier plan. Derrière, belle série de sommets (Wild Andrist, Zahm Andrist, Hundshorn) culminant dans le Schilthorn.
Ca y est ! La dernière arête nous a guère présenté des difficultés et après 3h45 de montée depuis le refuge nous foulons le sommet du Blümlisalphorn. La belle arête devant nous fait partie dela fameuse traversée du massif du Blümlisalp. Derrière, le mur des alpes bernoises nous montre sa face nord, austère et froide.
Gros plan sur la trinité d'Eiger, Mönch et Jungfrau.
Au premier plan, le Tschingelhorn, 3562m. Derrière, le Lauterbrunner Breithorn, 3780m, et le Grosshorn, 3754m. L'énorme massif au fond est bel et bien celui de l'Aletschhorn, 4193m.
Albert a déjà souvent atteint ce sommet mais semble bien heureux d'être là malgré le froid mordant. Derrière lui, les massif du Mischabel et du Weisshorn constituent le fond valaisan.
Photo obligatoire du sommet.
Gros plan sur le Bietschhorn, 3934m. Son arête nord se présente comme objectif alpin parfait.
Photo de la cordée vainqueur.
Albert essaie de se chauffer les mains un peu. Malgré le soleil, le vent souffle assez fort et il fait caillant.
Mais nous persistons: le panorama est tellement beau que nous faisons des photos dans toutes les directions. Derrière les étendues du Kanderfirn, s'élèvent les moins connue mais pas moins spectaculaires Lötschentaler Breithorn, 3785m et Nesthorn, 3822m.
Balmhorn, 3699m et Altels, 3629m, derrière le Doldenhorn.
On se croirait dans un avion...
Bon, là il est vraiment temps de descendre ! Il faut vraiment faire attention...
... car le terrain raide ne permet pas d'erreurs !
Mais la neige est vraiment de très bonne qualité et les crampons mordent bien.
Nous perdons rapidement de l'altitude et pouvons voir notre trace du matin.
Quelque chose me dit que l'arête Gallet (partant du bas à droite en oblique vers lagauche) du Doldenhorn n'est pas de la tarte... Voilà encore un fois une bonne leçon: cette voie normale (PD, G3) me semble suffir au niveau difficulté. Or, l'arête Gallet, course classique de neige, est quotée G5 (AD/AD+).
Retour au col Rothorn.
Severin et moi sont contents d'avoir foulé le sommet d'une montagne aussi belle et prestigieuse.
Petite contre-montée au col séparant les deux bassins du glacier du Blümlisalp.
Les énormes différences de température sont une des charactéristiques de la haute montagne: froid glacial au sommet du Blümlisalp, promenade en t-shirt sur le glacier. Derrière Severin s'élève la pente du Rothornsattel.
La balade sur le glacier est désormais facile.
Les dimensions sont époustouflantes.
Voilà deux des trois sommets majeurs du massif du Blümlisalp: à gauche, le Morgenhorn, 3623m, et à droite, la Wyssi Frau, 3650m (tous les deux quotés G3 ou PD).
Zone crevassé du glacier du Blümlisalp. Avancer dans ce genre de terrain demande de faire constamment attention: pas trop près du bord ci, sauter au-delà d'un trou là...
L'extrème ouest de la chaîne des alpes bernoises: Wildstrubel, Wildhorn et Oldenhorn.
Finalement, après 7h de marche, nous rejoignons la Blümlisalphütte.
On se prend le temps de se repose, se détendre, de boire un Panaché...
Vue du refuge sur la Wyssi Frau et le Blümlisalphorn.
Le Hohtürli, 2778m, et derrière, les pré-Alpes bernoises (Schwarzhorn, 2785m; Bundstock, 2756m; Dündenhorn, 2862m; Hundshorn, 2928m).
Les sympathiques gardiens de la Blümlisalphütte.
Mais il y a encore de la route à faire aujourd'hui, il est temps de poursuivre son chemin.
La Blümlisalphütte et derrière, la Wildi Frau.
On laisse derrière nous le massif du Blümlisalp (Ufem Stock, Blümlisalphorn et Rothorn)...
... et nous portons nos regards vers l'objectif suivant, le Gspaltenhorn, 3436m ! (à gauche la Bütlasse, 3193m).
A partir du vol du Hohtürli, le sentier descend de façon abrupte dans le Kiental. Le sommet de la Wildi Frau s'éloigne.
800m plus bas, nous traversons un paysage sauvage: le ruisseau du Gamchi, qui prend sa source dans le glacier du Gamchi, a créé une gorge profonde et surprenante.
Ensuite, ça remonte graduellement jusqu'au refuge. Je me sens très fatigué et laisse filer Albert et Severin, dont la condition physique est nettement meilleure que la mienne. Enfin, j'arrivé au refuge du Gspaltenhorn , situé de façon spectaculaire en-dessous de hautes parois rocheuses. Loin au-dessus de nous, nous apercevons le sommet du Gspaltenhorn. Son arête sud-ouest est une succession de hautes tours escarpées (les "dents rouges") et présente un défi considérable, difficile (D, IV) et dangeurex pour les alpinistes chevronnés.
Voilà, fin de cette première grande journée dans les montagnes. La course a dûré 12h, je ressens vraiment la fatigue.
Vue sur la face sud de la Bütlasse.
Malgré la saison avancée, le refuge est plein à craquer. Il faut savoir qu'il est situé de façon stratégique entre les cols du Hohtürli et de la Sefinafurgga, 2612m, deux hauts-points du célèbre "Bärentrek". On remarquera qu'il y a nettement plus de randonneurs que d'alpinistes.
Albert a toujours grand appétit !
Après le repas, nous sortons admirer le coucher de soleil spectaculaire. Mais je me sauve vite, j'ai besoin de sommeil et je monte dans le dortoir. Là, il me faut pas 5 minutes avant de m'endormir comme une pierre, malgré le bruit venant justement d'en-dessous !
27.09.2008: Gspaltenhornhütte - Gspaltenhorn - Gspaltenhornhütte - Gamchi - Griesalp (AD-)
(extrait carte Swisstopo)
(extrait carte Swisstopo)
Nous sommes les premiers à se lever et à dejeuner. Il est clair que nous serons seuls au Gspaltenhorn aujourd'hui.
Nous partons vers 6h et montons des pentes raides en direction de notre premier objectif de la journée, le Bütlassesattel, 3020m.
Une fois arrivé, un oubliable spectacle nous attend: les vallées de Lauterbrunnen et de Grindelwald, couvertes par une épaisse couche de nuages, séparées par la crête du Lauberhorn et du Männlichen, et surplombées par la série de faces nord la plus spectaculaire des Alpes (Wetterhorn, Eiger, Mönch, Jungfrau et co.).
Sur le col, on est encore dans l'ombre...
Dernière photo, et puis nous continuons notre route. Après un flanc de neige peu raide, nous devons traverser une série de petites tours, également connue sous le nom de "Leiterngrat".
Le terrain n'est pas très difficile, mais requiert beaucoup d'attention car enneigé et très exposé. Du sommet de la dernière tour, on voit la suite de l'arête: d'abord, on devra descendre jusqu'à la brèche entre le Leiterngrat et la partie supérieure de l'arête nord-ouest, ensuite on montera jusq'au pied du "Böser Tritt", lequel on escaladera au moyen de cordes fixes avant d'atteindre le plus haut point via une raide arête de neige.
Descente dans la brèche par une cheminée équipée de cordes fixes (II).
Désescalade contentrée avec crampons. En bas, on voit la trace de nos prédecesseurs.
Ensuite, on monte du terrain facile avant de se heurter au mur quasi verticale du "Böser Tritt", équipé de cordes fixes.
Albert monte d'abord et nous assure ensuite. Franchement, ce n'est pas de la tarte, il faut se hisser par la force des bras et les crampons au pieds.
En avant-plan, la Bütlasse, dont l'escalade est difficile par ce versant-ci (AD+), et en arrière-plan, les pré-Alpes bernoises.
Arrivés en haut de la falaise, on sent que le sommet est proche. Les vues vers la vallée deviennent vertigineuses. De temps à autres, j'ai des problèmes avec un crampon qui lâche: il y a de meilleurs endroits, on peut le dire ! Plus tard, il s'avère que les fixations n'étaient pas adaptées à mes chaussures.
Le terrain est très très engagé, sans doute le plus difficile que j'ai déjà parcouru. Le sommet principal se trouve tout à fait à droite.
Panorama splendide: en avant-plan, l'arête est du Morgenhorn. Derrière, le glacier tout plan du Kanderfirn et le Balmhorn, et finalement, la chaîne majestueuse des alpes valaisannes (Weisshorn, Dent Blanche, Grand Combin) et le Mont Blanc.
Après toute cette labeur, je crois finalement arriver au sommet, mais hélas, il reste encore quelques dizaines de mètres à parcourir. Je me sens très fatigué, je n'ai toujours pas digéré les efforts de la veille.
Enfin, après six heures (!) d'ascension (par conditions normales, quatre heures suffisent), nous atteignons le sommet du Gspaltenhorn, 3436m. Pour un peu, je croyais qu'Albert allait nous faire descendre avant, mais comme le temps est très stable, il ne voit pas de problèmes dans notre lenteur.
Voilà le sommet le plus difficile que j'ai déjà fait, c'est clair. J'en oublie presque les vues épostuflantes (ici le Mönch et le versant Rottal de la Jungfrau).
Gletscherhorn, 3983m, Ebnefluh, 3962m, et Mittaghorn, 3892m. Derrière à gauche, le Grünhorn, 4000m quasi inconnu (4043m).
13x4000m sont visibles sur cette photo: Castor, Pollux, Roccia Nera, Breithornzwillinge, Breithorn central, Breithorn ouest, Weisshorn, Bishorn, Zinalrothorn, Cervin, Obergabelhorn, Dent d'Hérens et Dent Blanche.
Les vallées de Lauterbrunnen et de Grindelwald. En premier-plan, les village de Gimmelwald et de Mürren.
Pour Albert également, c'est une première: le Gspaltenhorn est un des rares grands sommets de l'Oberland qu'il n'avait pas encore escaladés.
Après une petite pause photo, nous commençons la difficile descente. Severin prend la tête, Albert assure. L'arête n'est pas en condition, il faut faire très gaffe. En plus, on n'a prend trop envie de regarder vers le bas ici. Jamais je me suis senti aussi petit face à la montagne, on se trouve au-dessus d'un vide de 1800 mètres qui dévale tout droit dans la vallée de Sefinen.
Le Bütlassesattel est encore très loin. De temps en temps, je fais des petites glissades, la concentration commence à me manquer, un de mes crampons tombe, et la fatigue physique s'installe.
Albert nous fait avancer plus vite maintenant, plus le temps de désescalader lentement, il nous fait descendre. On n'a plus le temps de faire des photos. Arrivés dans la petite brèche, il remonte d'aussitôt la cheminée menant à la série de petites tours.
Nous avons enfin le temps de faire une petite pause et d'admirer l'arête qu'on vient d'escalader et de descendre.
La Sainte Trinité de l'Oberland. On passerait des heures à contempler les détails, les structures de ces parois hautes comme le ciel.
Nous suivrons Albert de près, mais ce n'est qu'avec beaucoup de peine que j'arrive à remonter le dernier obstacle, bienqu'équipé de cordes fixes.
Dernier regard sur le Gspaltenhorn...
...avant d'arriver au col de la Bütlasse, fin des difficultés.
La suite de la descente n'est qu'une formalité: on emprunte la voie directe par le flanc neigeux et on s'amuse à "skier".
Arrivés au refuge, je prends avec joie et plaisir la bière qui m'est offerte par Albert. Cette course aura dûré 9h30 et est certainement la plus difficile que j'ai jamais entreprise. Mes pieds sont en compote, à chaque pas une douleur intense me traverse (plus tard, j'apercevrai que les ongles des deux grands orteils sont remplis de sang et les perdrai après).
Nous admirons longuement le spectacle de la langue du glacier de Gamchi. Ensuite, Albert part en pas de course. Nous descendons lentement après lui. Comme si ce n'était pas encore assez ce jour-là, 7 kilomètres et deux heures et demi supplémentaires seront nécessaires pour arriver à la voiture d'Albert. 13h de course... une fin digne d'une belle saison dans les montagnes (1x4000m, 9x3000m).
2 commentaires:
Tres beau compte rendu d'ascension.
J'etais egalement l'annee passee (aout 2008) au Bluemlisalp. Il y avait tres peu de neige et je me suis fait un peu peur (rocher glissant). C'etait mon sommet le plus dur a ce jour. (il faut dire que j'ai 47 ans, un peu bedonnant - pas trop- et en montagne que 2 semaines par an). Le guide local etait egalement un peu stressant. Je retourne a Kandersteg cette annee et j'hesite a faire l'ascension du Balmhorn. J'ai vu que vous etiez egalement la bas. Le balmhorn est il plus facile que le Bluemlisalp?
Amicalement
JYS
Merci ! Si tu as pu faire la Blümlisalp, tu feras le Balmhorn sans problèmes. Techniquement parlé, il est nettement plus facile que la Blümlisalp, la seule différence réside dans la longueur et la condition requise: 1700m de dénivelé et 6h d'ascension sont parfois difficelement digérables ! Tu pourrais également tenter l'ascension du Doldenhorn (comparable au Balmhorn, très long aussi), le Fründenhorn (plus de rocher, pas très long) ou le Rinderhorn (relativement facile). Si t'es en très grande forme, la traversée Balmhorn-Altels est sensé être une des plus belles traversées possibles ! Cordialement, Rêveur 4000 (H).
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